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derniers articles 750 ans à paris – vincent mahé doux reveurs – isabelle simler la perle – steinbeck maps – jazzberry blue la ville – frans masereel en attendant bojangles – olivier bourdeaut capitale de la douleur – eluard et nietzsche a pleuré face aux ténèbres, william styron a toute épreuve. eluard articles par catégorie art (4) bd (3) essais litteraires (5) jeunesse (12) litterature etrangere (38) litterature francaise (28) non classé (10) articles par mois mars 2019 mars 2016 mars 2015 janvier 2015 octobre 2014 juillet 2014 mai 2013 février 2013 juillet 2012 mai 2012 avril 2012 janvier 2012 novembre 2011 août 2011 juillet 2011 juin 2011 mai 2011 avril 2011 mars 2011 février 2011 janvier 2011 décembre 2010 novembre 2010 octobre 2010 août 2010 juin 2010 mai 2010 avril 2010 inscription aller à: [ recherche ] [ menus ] [ contenu ] [ montrer/cacher plus de contenu ] les coups de coeur d’une libraire. 750 ans à paris – vincent mahé posté par entreparentheses on 07.mar.2019 pas de commentaires 9782330078430 un jour, quelqu’un a laissé un commentaire ici sur un de mes articles. ici tout doit être approuvé par moi avant publication, et comme tu l’auras peut-être remarqué, je ne viens pas souvent. c’était un gentil commentaire que je ne publierai jamais, je le garde précieusement, tout comme l’histoire qui a suivi et qui me rend heureuse tous les jours depuis. cet ouvrage je l’avais repéré à sa parution chez un éditeur étranger, sans arrêt en rupture de stock chez son distributeur, alors quand il est paru en français, je l’espérais avidement. c’est ce garçon qui me l’a offert, pour mon anniversaire, avant que tout commence. en échange d’un pain au chocolat. c’est très joli, ça montre l’évolution de paris au prisme de son architecture. publié dans non classé . doux reveurs – isabelle simler posté par entreparentheses on 07.mar.2019 pas de commentaires 9782352901846 et tôaaaa, comment tu dors tôaaaa? doux rêveurs, c’est une douce balade qui nous invite à partager l’intimité du sommeil des animaux, avec des doubles pages – juste magnifiques- représentant la nuit, d’un tracé très léger. vu au salon du livre et la presse jeunesse, j’ai littéralement craqué. publié dans jeunesse . la perle – steinbeck posté par entreparentheses on 07.mar.2019 pas de commentaires 9782070364282 j’aime bien steinbeck. j’aime bien a l’est d’eden, et les raisins de la colère. je ne connaissais pas ce texte, c’est par hasard, en voyant passer son adaptation en bande dessinée (9782754816397 – chez futuropolis), que je m’y suis intéressée… voilà une jolie histoire que celle de kino, juana et coyotito. kino est un très modeste pêcheur de perle, juana est une bonne mère, et coyotito leur petit bébé. un matin coyotito se fait piquer par une bestiole, et le venin risque de causer de gros dégâts, voire d’entrainer la mort, et le médecin du village ne semble pas prêt à vouloir soigner les pauvres gens. kino doit trouver une solution, et comme par hasard, au prochain tour de pêche, il tombe sur une belle grosse perle. il va chercher à la vendre, et faire face à des acheteurs véreux, toujours prêts à en donner le moins possible. cette perle va rendre fous tous les gens autour de kino, qui va devoir la cacher, et sera même obligé de fuir avec sa famille pour aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs… c’est un très court texte, qui pointe du doigts les sept péchés capitaux avec une belle poésie. publié dans litterature etrangere . maps – jazzberry blue posté par entreparentheses on 07.mar.2019 pas de commentaires 9782954986760 je fais dans le graphisme, ces temps. non pas que je ne lise plus (bien que j’ai du mal à garder un livre ouvert sans m’endormir), mais mon cœur est graphique. il y a un moment que je connais jazzberry blue , tout comme federico babina dont j’ai déjà parlé ici, je rêvais fût un temps d’essayer avec mes amis éditeurs anglais de fabriquer un livre sur lui, alors il n’y avait rien… et puis voilà la bonne surprise, il y a un mois, chez un distributeur curieux plein de curiosités : maps, jazzberry blue. une tuerie! editions du chineur : réalisé à partir de données satellitaires, ce travail graphique du peintre et photographe canadien rassemble 25 plans de grandes villes et de métropoles permettant de rendre compte de la richesse et de la singularité de chacune d’entre elles. les cartes sont détachables et destinées à être encadrées. publié dans art . la ville – frans masereel posté par entreparentheses on 07.mar.2019 pas de commentaires 9782490393039 oh le bijou. il s’agit de gravures sur bois. un jour quand je travaillais dans ma librairie de musée j’ai vu passer de tout petits livres en couverture toilée aux éditions cosaques . mignons, bien vendus, mais pas pris le temps de regarder correctement. et puis harmonia mundi sort ce début mars 2019 la ville, en grand format, des planches toutes plus jolies les unes que les autres, je scrute et oui, ça me rappelle quelque chose! je suis tombée amoureuse. je trouve ça parfait, net, incisif, propre, carré, tracé, je ne sais comment m’exprimer… c’est noir oui, mais pas que! publié dans art . en attendant bojangles – olivier bourdeaut posté par entreparentheses on 19.mar.2016 pas de commentaires 9782363390639 voilà bien longtemps que je ne lisais plus. de longues errances à la recherche d’un nouveau travail, plus l’occasion de suivre les nouveautés des librairies généralistes, et surtout une grosse difficulté de compréhension, c’est bien simple absolument tout me tombait des mains, et le silence de la lecture provoquait des bruits de cerveau handicapé de mille questions… la « traversée du désert » est rude… et puis, j’ai vu ça. les éditions finitude publient en attendant bojangles en février 2016. il y a du ramdam autour. je comprends que l’auteur a mis longtemps a se faire publier, je comprends que les lecteurs sont enchantés. j’achète. ça fait 160pages. je démarre ma lecture en écoutant la fabuleuse nina simone chanter sa chanson. elle qui revient souvent dans ma vie, you know how i feel… c’est bouleversant. je frissonne, écrase quelques larmes dès les premières pages, dans le métro, rien à foutre. la flamme romantique éteinte en moi depuis de longs mois se rallume. la folie douce. voici l’histoire d’un couple fou amoureux. l’imagination déborde à la manière de (et c’est important de dire « à la manière de », l’auteur y tient) boris vian, de ses histoires de nénuphars dans les poumons. ici, on joue aux dames avec des coussins sur le carrelage noir et blanc du couloir. ici, on promène un oiseau exotique en laisse. ici, comme dans fanfan, on s’appelle d’un prénom différent chaque jour que dieu fait. ici on joue, on délire, on invente des journées fabuleuses pour briser l’ennui des journées normales, on chasse les mouches au harpon. ici l’on danse. sur nina simone. ici l’on s’aime fort, tellement fort. l’histoire est contée par l’enfant du couple amoureux. et parfois par des bribes manuscrites d’un carnet rédigé par le père. madame a un pète au casque, clairement. c’est drôle, dingue jusqu’à ce que ce soit inquiétant, et que tout bascule. le jour où elle s’appelle « constance », c’est l’inconstance totale. la folie pure. le tourment. la tristesse de voir s’effacer les plus beaux jours, et de ne plus avoir qu’une photo ratée pour souvenir. j’écrase -encore- une larme. moi et mes problèmes de souvenirs… les bleus à l’âme, les bleus au cœur. j’ai envie que tout le monde se perde dans la lecture. je voudrais que tout mes amis les plus proches le lisent. j’ai le sentiment qu’on peut en apprendre sur mes émotions en le lisant. je ne sais pas si on peut être ému à ma façon, comme je l’ai été pour le film mon roi de maïwenn. j’aimerais. j’attends d’un livre qu’il pose des mots sur ce que je ne sais pas dire. qu’il m’émeuve aux rires et aux larmes. olivier bourdeaut a rempli cette mission là. je l’ai rencontré, j’ai pu lui dire quels passages m’ont bouleversée. je ne sais pas comment il a écrit ce livre, ce qu’il a pu mettre de lui dedans